C'est une tradition qui se poursuit : les chercheurs de notre OSU vous attendent pour discuter sciences autour d'un verre (pas forcément alcoolisé) à l'occasion de la nouvelle édition de Pint of Science à Lyon et à Saint-Etienne.
Pint of Science France 2025 - Pint of Science France 2025
OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 14 AVRIL
Mardi 20 mai à 19 heures au Mélies Café à Saint-Étienne : « Voyage au cœur des astéroïdes »
« À la recherche du cratère perdu des australasites » par Anne-Magali Seydoux-Guillaume, directrice de recherche au LGL-TPE Il y a 800 000 ans environ, un astéroïde impactait la Terre, dévastant la péninsule Indochinoise et projetant des gouttes issues de la fusion de la surface terrestre (les tectites, dites australasites), jusqu’en Australie et en Antarctique. Ces tectites sont connues depuis Darwin, mais le cratère n’a pas encore été trouvé. Nous verrons comment l’étude à la nano-échelle, d'une micro-inclusion d'un cristal (monazite, un phosphate de terres rares) récupéré dans une grosse tectite litée de Thaïlande, apporte des indices majeurs pour localiser ce cratère et tenter de résoudre le mystère du cratère perdu !
« Àla recherche des origines du système solaire » par Pierre-Marie Zanetta, chercheur post-doctorant au LGL-TPE D’où venons-nous ? Pour percer les mystères de la formation du système solaire, il faut remonter aux origines, là où tout a commencé : les astéroïdes. Ces vestiges primitifs renferment des indices précieux sur la naissance des planètes, et les étudier, c’est remonter le temps. Grâce à des techniques de pointe, comme la microscopie électronique à l’échelle atomique, nous analysons des météorites et du matériel extraterrestre ramené par des missions spatiales. Tout récemment, la sonde OSIRIS-REx a rapporté sur Terre 122 g d’échantillons de l’astéroïde Bennu, une véritable capsule temporelle cosmique. Que nous révèlent ces fragments de roche sur la genèse de notre monde ?
Informations pratiques : Ouverture des portes à 18 h 45, fin prévue vers 21 h 30. Mélies Café ; 10, place Jean-Jaurès ; 42000 Saint-Étienne. Programme détaillé ici.
Mardi 20 mai à 19 heures au Malting-Pot à Lyon (7e) : « Les bons instruments pour les bonnes observations »
« La lumière mise en bière pour examiner l'ivresse de l'espace-temps » par Maxime Le Jean, doctorant au LMA Le 14 septembre 2015, lors d'une gigue cosmique, deux trous noirs ivres d'énergie arrosèrent la Terre de vibrations spatio-temporelles qui ont pu être détectées à l'aide d'un sarcophage de lumière. Ce jour-là, en confinant des faisceaux lumineux dans des tunnels de plusieurs kilomètres de long, l'Humanité détecta directement, et ce pour la première fois, des ondes gravitationnelles. Après une introduction sur la nature des ondes gravitationnelles et une description des rouages des instruments de détection, nous passerons en revue le statut actuel de ces instruments et nous évoquerons leurs perspectives d'évolution.
« 4MOST : le cosmographe de toute dernière génération » par Johan Richard, astronome au CRAL La cartographie du ciel est un outil essentiel aux astronomes pour étudier les étoiles et les galaxies. Les tous derniers instruments sur les grands télescopes permettent dorénavant de mesurer les positions et les propriétés physiques de millions d'objets. Je présenterai le dernier en date de ce type d'instruments, 4MOST, dont l'observatoire de Lyon réalise deux des trois spectrographes. Cette machine à sonder l'Univers va nous permettre d'observer des millions d'étoiles et de galaxies depuis le Chili, à partir de l’automne 2025.
Informations pratiques : Ouverture des portes à 19 h, fin prévue vers 22 h. Malting-Pot ; 263, grande rue de la Guillotière ; 69007 Lyon. Programme détaillé ici.
Mercredi 21 mai à 19 heures au Carbone Café Librairie à Villeurbanne : « Dinosaures d'hier et d'aujourd'hui »
« Quand les hadrosaures prenaient la route » par Hugo Bert, doctorant au LGL-TPE A l'instar de certains grands mammifères actuels migrateurs, les hadrosaures ou dinosaure à bec de canard se déplaçaient en grande horde. Se pose alors la question de l'existence d'un comportement migrateur chez ces animaux qui peuplaient la Terre il y a 80 millions d'années. Allaient-ils assez vite pour migrer efficacement ? Quels pouvaient être les avantages de ce comportement ? J'utilise les compositions chimiques de leurs os pour les suivre à la paléo-trace.
« Quand la migration prend de la distance chez les dinosaures ailés » par Anaïs Duhamel, doctorante au LGL-TPE Les oiseaux sont aujourd'hui les champions toutes catégories de la migration (terrestre) de longue distance. Pour faire la lumière sur l'origine et l'évolution de ce comportement au cours des temps géologiques et en réponse aux changements climatiques passés, il s'agit tout d'abord de comprendre comment ce comportement façonne le squelette des oiseaux actuels. De leur morphologie à leur composition chimique, tout indice est bon à prendre, tant qu'il est susceptible d'être préservé sur les ossements fossiles...
Informations pratiques : Ouverture des portes à 19 h, fin prévue vers 22 h. Carbone Café Librairie ; 42, rue Michel-Servet ; 69100 Villeurbanne. Programme détaillé ici.
Retrouvez le programme complet pour la ville de Lyon ici (21 soirées en tout !) et ici pour Saint-Étienne (6 soirées).
Programme national disponible ici.
Ressources en ligne
Pour bien préparer la soirée stéphanoise, voici ci-dessous deux ressources en lien avec les sujets présentés : une vidéo sur les résultats de la mission OSIRIS-REx avec le conférencier ainsi qu'un des derniers numéros de notre chronique radiophonique « Dis, pourquoi ? » à porpos des australasites.
Et pour préparer la soirée lyonnaise, vous pouvez retrouver ci-dessous une courte présentation de l'instrument 4MOST réalisée à l'observatoire avant que l'instrument ne parte à Potsdam pour la phase finale d'intégration :
L'édition 2021 de Pint of Science avait exceptionnellement eu lieu en version dématerialisée en raison du contexte sanitaire. Vous pouvez retrouver sur YouTube ou ci-dessous la soirée « Des cailloux pas comme les autres » avec trois scientifiques du LGL-TPE : Stéphanie Durand parle des ondes sismiques, Erwin Dehouck du rover martien Perseverance et Aurélie Guilbert-Lepoutre de la mission Comet Interceptor.
Lieu(x)
Au Malting-Pot (Lyon 7e) et au Mélies Café (Saint-Étienne)